Nous sommes à la fin du 18e siècle. Pierre Henri de Valenciennes, originaire de Toulouse - comme son nom ne l’indique pas ! - séjourne en Italie pour y parfaire son apprentissage de la peinture, comme de nombreux autres jeunes artistes de son temps. S’il réside principalement à Rome, il s’aventure également dans d’autres contrées, comme la Sicile ou encore Naples. C’est dans cette ville du sud du pays qu’il va assister à un événement exceptionnel…

Durant ses années italiennes, il arpente la campagne avec ses pinceaux pour réaliser de petites toiles tirées directement de ce qu’il a sous les yeux. Car ce que Valenciennes aime peindre par-dessus tout, ce sont les paysages. Ça tombe bien : Naples lui offre une vue incomparable sur le Vésuve, un majestueux volcan.

Majestueux mais… dangereux ! Valenciennes le découvre de ses propres yeux en étant témoin d’une impressionnante éruption, qu’il décrira comme "le spectacle le plus terrible et le plus magnifique que puisse présenter la Nature". Coïncidence étrange, ce phénomène auquel assiste notre peintre survient exactement 1700 ans après l’éruption du même volcan qui, en l’an 79 de notre ère, a anéanti les villes de Pompéi et d’Herculanum.